Base militaire de Kranoïarsk

Une autre journée commençait à la base militaire et une autre permition qu'on lui avait promis lui fut finalement refusé. Enfin bon ce n'est pas la fin du monde, fallait s'y attendre. Au moins il avait encore droit à ses précieuses pauses cigarettes. Assied sur les escaliers cigarettes au bec, il attendait impatiemment de passer aux choses sérieuses. Il avait entendu parler d'une délégation Chinoise qui sont en route vers la base Russe. Alors les officiers supérieurs sont sur le qui vive pour faire bonne impression aux officiers et pilotes Chinois. Malgré que Juraj soit un militaire de sol les deux doivent bien travailler de concert, il s'imaginait alors une simple mission d'entraînement comme d'habitude, mais cette fois avec une nation allié. Sa cigarette terminée, il se leva et se dirigeât ves l'entrepôt au pas de course, fallait être dingue pour contredire le colonel Volchenkov qui gueulait ses ordres dans un micros, l'information se rendant aux oreilles des soldats grâce à des hauts parleurs. Donc c'est sous la clichée chute de neige sibériennes et les ordres gueuler en Russe dans des hauts parleurs que la petite fourmilière s'activait.

En moins de temps qu'il en faut pour le dire les membres de la néo-spetnaz. Le visage couvert par une cagoule noire, la tête coiffée d'un casque gris et d'un uniforme de combat gris pâle. Il s'agit des ordres, il s'agit donc, selon toute apparence d'un entraînement en milieux urbain. Donc prenant comme les autre un ak il se dirigeât vers la salle de briefing avec d'autre membre expérimenté du groupe militaire. Les seuls qui manquaient à l'appelle était la délégation.

Après plusieurs heures de sommeil et une bonne douche le Shân Fêng Yujing Shintao se sentait déjà mieux. Somme toute il avait été assez content d’avoir fui cette séance d’entraînement en territoire de l’Union Européenne. L’escadron avait eu ordre d’être détourné sur Omsk une petite ville situé dans l’ex-Russie, au grand dam de ses pilotes qui avaient de plus en plus de mal à supporter le froid. Si la ville ne possédait que peu d’installations militaires mais l’accueil des civils avaient été très chaleureux et on s’était assuré à ce que les pilotes ne manquent de rien, des attentions qui avaient relevé le moral des soldats de l’Union Chinoise. On avait immédiatement transmis un télex urgent au pilote du Blitz et celui-ci n’annonçait rien de bon. L’Etat Major annonçait la guerre imminente. Dérogeant à la tradition défensive de l’Union Chinoise, le gros des troupes de l’armée s’étaient positionné de façon à pouvoir menés un raid éclair de conquête décisif sur la plupart des pays du Moyen Orient. Un objectif stratégique qui assurerait à l’Union Chinoise la main mise sur les réserves pétrolières de la planète. Ce qui était essentiel pour lui permettre d’engager une quelconque guerre avec les deux autres blocs. Il était d’ailleurs à parier qu’à ce sujet l’armée de l’UE ne resterait pas immobile.

Assis sur son lit en peignoir de bain l’officier de l’Union Chinoise songeait aux implications futures que ce message allait entraîner. Bien évidement on l’enverrait sur le terrain et les troupes choisis seraient celles de l’ex-Russie, qui avaient l’expérience de la guerre en Afghanistan, et sans doute des divisions blindés en provenance d’Inde. Il assurerait la couverture aérienne en menant ses pilotes au combat, les Knightmares seraient une force décisive dans l’engagement mais il savait pertinemment que le véritable adversaire serait les troupes de l’UE. Et avec tout ceci se posait le problème du ravitaillement en munitions et nourriture. Tout ceci lui paraissait un peu précipité, sans doute que les services de renseignements y étaient pour quelque chose. Ils savaient ce que les autres préparaient eux. Il eut un petit sourire et relu de nouveau le message. On l’enjoignait de se rendre à la base Kranoïarsk pour aller rendre compte de l’entraînement des Forces Spéciales. Une nouvelle visite en Sibérie, génial…songea-t-il avec amertume. Mais les ordres étaient les ordres, même ci parfois c’étaient les gens les plus stupides qui se chargeaient de les donner.

Il se rhabilla avec sa combinaison de pilote qu’on lui avait gracieusement lavé. Contrairement aux ordres donnés il préféra laisser ses pilotes épuisés sur place. D’ici peu ils rentreraient d’eux-mêmes à Mourmansk. En attendant d’être appelés pour le front…D’une démarche saccadé il se rendit à son appareil. Une tasse de café à la main, il s’empressa de la finir. La caféine lui serait surement d’une aide précieuse prochainement. On avait réarmé le Blitz avec son équipement habituel et c’est avec un sourire féroce que Yujing regagna le cockpit de son Knightmare. Il était de nouveau aux commandes d’un véritable engin de guerre. Son Hac Tao serait surement envoyé près du front dans peu de temps, il veillerait personnellement à ce que tout soit conforme. Il ne tarda pas à décoller et programma le pilotage automatique en direction de la base de Kranoïarsk. Inutile de prendre les commandes pour un vol aussi ennuyant. Le paysage morne de Sibérie avait le don de le faire déprimer. Il en profita donc pour récupérer encore quelques heures de sommeil.

Le Blitz ne tarda pas à arriver à destination démontrant une nouvelle fois les performances de son réacteur. Doté de bâtiments discrets qui se fondaient parfaitement dans le décor, il repéra quelques batteries antiaériennes recouvertes d’un filet de camouflage. Toutes les dispositions avaient été prises. On pouvait voir non loin un héliport, les hélicoptères étant le moyen de transport privilégié des commandos. Non loin se trouvait également un simulacre de ville en ruines, en bien plus petit néanmoins. Sans aucun doute un terrain d’entraînement. Il quitta sa contemplation des environs pour se concentrer sur son atterrissage. La piste restait glissante et il dû faire appel à toute son adresse pour stabiliser le mastodonte. Enfin on apporta d’énormes enclaves d’acier pour emprisonner les chevilles du Knigtmare afin de l’empêcher de vaciller à cause du vent. Au vu du prix de la machine personne ne voulait à avoir à justifier un quelconque dégât sur celle-ci.

Yujing fut accueillit en bon ordre par toute la phalange des officiers commandant ce qui lui déplaisait fortement. Il avait horreur de s’encombrer de fanfares ou de discours inutiles, la guerre arrivait et il avait autre chose à faire. Une fois débarrassé de son équipement il se rendit sans tarder dans une salle de briefing et eu un petit entretient en russe, une langue qu’il maîtrisait parfaitement, avec un officier supérieur. L’entraînement s’annonçait basique pour ses soldats d’élites mais seul Yujing comprenait l’importance que celui-ci prendrait dans les mois à venir. Engoncé dans leurs treillis blanc et gris pâle, une cagoule de la même couleur masquant leurs traits, ils étaient réellement intimidants. Il avait beau savoir que leurs AK-74 étaient chargé de simples balles de peintures ils donnaient l’impression d’être en mesure de l’abattre à tout instant. Même dans le monde des unités d’élites, les Néos-Spetsnaz étaient classés parmi les meilleurs. L’entraînement physique avait été poussé à son paroxysme. L’officier de l’Union Chinoise se décida enfin à parler, en russe évidement.

-Господа, я Фэн Шань Yujing Shintao. Я буду посещать тренировку сегодня в качестве commandant.Le сценарий сражения urbain.Vous будут разделены на две группы: синий и красный. Красные есть миссия захватить цель команда в синей и на этот раз limité.Vous будут оснащены GPS-маяки для HQ сообщить двигаться.

-Messieurs, je suis le Shân Fêng Yujing Shintao. J'assisterais à la séance d'entraînement d'aujourd'hui en tant qu'officier commandant.Le scénario est un combat urbain.Vous serez départagé en deux équipes: bleu et rouge. Les rouges auront comme mission de capturer l'objectif de l'équipe bleu et ce en un temps limité.Vous serez tous équipé de balises GPS pour que le QG puisse rendre compte de vos déplacements.

Il fit une brève pause tandis que derrière lui un officier russe se chargeait d'expliciter sa phrase en montrant plusieurs images sur un tableau ou en présentant divers objets.

-Ваше оружие загружаются шарики с краской, я знаю, это может показаться глупым, но мы хотим, чтобы держать вас в живых moment.Lorsque объявить вы нажмете ее, выключить радио, и пусть mort.Soldat .. .il relut le nom sur la feuille, Pliskin Юраем вы привести красной команды. Господа идти!

-Vos armes sont chargés avec des balles de peintures, je sais que cela peut vous paraître idiot mais nous tenons à vous gardez encore en vie pour le moment.Lorsque vous êtes touchés déclarer le, coupez votre radio et faites le mort.Soldat...Juraj Pliskin, vous prendrez la tête de l'équipe rouge.

Le temps que les membre de la troupe se préparent les officiers faisaient le beau devant la délégation chinoise. Ak 74 chargé de peinture à la main ils attendaient le briefing avec impatience. Avec ces cagoules sur le visage rien ne peu vraiment différencier un soldat d'un autre. Il détailla l'officier chinois qui portait l'habit des pilote de Knigtmare, il avait vu de son vivant les voles d'essaies et c'était à chaque fois un spectacle impressionnant. C'était la première fois qu'il voyait un pilote de pareils engins de ses propre yeux. Il écoutait les instructions avec grande attention. Quand on nomma finalement son nom, "Pliskin" il se leva rapidement et se mit au garde à vous.

"D'accord."

Les équipes se formèrent et finalement les deux équipes partirent, pour des raisons évidentes l'équipe bleu partit en premier suivi de l'équipe rouge les deux partant en hélicoptère. Il avait le temps de profiter de la vu de sa Sibérie natale de haut. Le simulacre se voyait de loin devenant toujours de plus en plus grande à mesure que les hélicos gagnaient du terrain. La chute de neige avait gagné en intensité depuis tout à l'heure. Finalement ils survolèrent les rues de la ville qui devaient servire de simulation de combat, bien qu'il s'agisse d'une simulation la Spetnaz est connu pour sa rigueur et ce n'est pas pour autant qu'ils vont se faire de cadeaux entre eux. L'hélico fit du stationnaire au dessu d'un point de la ville le moment était venu de montrer ce que l'ex Russie a à offrire.

Les fils noirs glissèrent de l'hélicoptère, sans attendre les soldats descendirent rapidement en se laissant glisser. Chacun savaient quoi faire, une fois le pied mis à terre ils se mirent chacun à couvert de manière professionnel. Juraj fit un signe au dessus de sa tête et aussi rapidement qu'ils sont descendu de l'hélico ils se mirent en formation serré et avancèrent d'un pas prudent prêt à tirer à la moindre vue d'un ennemi.